Le guichet dédié aux rénovations d’ampleur rouvre mardi 30 septembre 2025. L’objectif est de préciser les conditions d’accès mises à jour.

Jusqu’à fin 2025, 13 000 nouveaux dossiers maximum seront acceptés. Des objectifs par territoire seront publiés pour les acteurs de la rénovation. Les parcours monogestes et copropriétés restent ouverts sans changement et sans quota jusqu’à fin 2025.

La priorité sera aux propriétaires très modestes, puis aux ménages modestes selon la dynamique des dépôts.

Les aides seront désormais concentrées sur les logements les plus énergivores, classés E, F ou G. Les plafonds de prise en charge atteindront 30 000 € pour un gain de deux classes énergétiques, et jusqu’à 40 000 € pour une amélioration de trois classes ou plus. Les taux de subvention restent inchangés, mais le bonus de 10 % accordé pour la sortie de passoire thermique est supprimé.

Les dossiers déposés le 23 juin et acceptés restent instruits selon les règles du début 2025. Ces demandes ne seront pas concernées par les nouvelles restrictions applicables à partir du 30 septembre.

Au 1er trimestre 2026, sous réserve du vote de la loi de finances.

Les dépôts supplémentaires seront rejetés et la plateforme fermera jusqu’à fin d’année une fois les 13 000 atteints. Les acteurs suivront l’avancement et pourront conseiller un report.

Pour répondre à la forte demande, le budget 2025 est fixé à 3,6 milliards d’euros : cette enveloppe ne peut être dépassée en raison de la contrainte budgétaire.

Environ 5 000 dossiers frauduleux liés à des rénovations lourdes, ainsi que 8 000 dossiers concernant des travaux monogestes, ont été identifiés et rejetés. En réponse, des suspensions ou retraits d’agrément ont été engagés au mois d’août.

Un décret d’application de la loi anti-fraude sera prochainement soumis à concertation : il prévoit la publication des entreprises frauduleuses ainsi qu’un renforcement des sanctions.

En 2026, MaPrimeRénov’ restera plafonnée à 80% de la facture pour les ménages très modestes, 60% pour les modestes, 45% pour les intermédiaires et 10% pour les revenus supérieurs.

À partir du 1er janvier 2026, l’isolation des murs et l’installation de chaudières biomasse ne seront plus subventionnées, sauf si elles sont intégrées à un projet de rénovation globale.

Le dispositif a été renforcé pour être plus robuste, avec un pilotage optimisé et des délais de traitement raccourcis. Les aides ont été ajustées pour concilier contraintes budgétaires et objectifs climatiques et sociaux. À compter de 2026, le dispositif redeviendra accessible à tous les ménages, sans condition de revenus, marquant ainsi le retour d’un soutien élargi à la rénovation énergétique d’ampleur.

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