Dans notre dernier article, nous avons vu comment analyser l’isolation existante pour améliorer l’efficacité énergétique d’un logement. Aujourd’hui, nous nous concentrons sur l’enveloppe thermique du bâtiment, qui joue un rôle essentiel dans la réduction des pertes de chaleur.
Une maison bien chauffée mais mal isolée, c’est un peu comme une passoire : la chaleur s’échappe et la facture grimpe. Pour éviter cela, il est essentiel d’évaluer et d’optimiser l’ensemble des parois extérieures.
1. L’importance de l’enveloppe du bâtiment
L’enveloppe thermique regroupe les murs, la toiture, les fenêtres et les portes. Elle constitue la première barrière contre les variations climatiques.

Les principales sources de pertes de chaleur dans un logement mal isolé :
• 30 % par la toiture,
• 20 à 25 % par les murs,
• 10 à 15 % par les fenêtres et les portes.
Un logement bien isolé permet de réduire jusqu’à 60 % ses besoins en chauffage et en climatisation.
2. Vérifier l’état des murs extérieurs

Les murs représentent une part importante des pertes thermiques, surtout s’ils sont anciens et mal isolés.
Ce qu’il faut analyser :
• Le type de matériau (brique, béton, pierre, bois…),
• La présence d’une isolation (et son état),
• L’existence de ponts thermiques, qui sont des zones de fuite thermique.
Exemple :
Un mur en pierre sans isolation a un très faible pouvoir isolant. Une solution courante consiste à appliquer une isolation thermique par l’extérieur (ITE), qui permet de conserver l’inertie thermique du bâtiment et d’améliorer son efficacité énergétique.
Solutions possibles :
• Isolation par l’intérieur (ITI) : plus économique mais réduit la surface habitable.
• Isolation par l’extérieur (ITE) : plus performante mais plus coûteuse.
• Enduits isolants biosourcés, qui permettent une correction thermique légère.
3. L’isolation de la toiture et des combles

Une toiture mal isolée est la première source de perte thermique. Lors de l’audit, plusieurs éléments sont examinés :
• L’état de l’isolation existante,
• La présence d’infiltrations ou d’humidité,
• Le type d’isolant en place (laine de verre, ouate de cellulose, polystyrène…).
Exemple :
Une toiture non isolée peut consommer jusqu’à trois fois plus d’énergie qu’une toiture bien isolée.
Solutions possibles :
• Isolation des combles perdus par soufflage, rapide et efficace.
• Isolation sous toiture avec des panneaux semi-rigides, idéal en rénovation.
• Matériaux biosourcés comme le chanvre ou la ouate de cellulose, à la fois performants et écologiques.
Une bonne isolation du toit peut générer jusqu’à 400 € d’économies par an sur la facture de chauffage.
4. L’impact des fenêtres et des ouvertures

Les fenêtres sont souvent négligées, alors qu’elles sont responsables d’une part importante des pertes thermiques.
Éléments à analyser :
• Type de vitrage (simple, double ou triple),
• Qualité des cadres et des joints d’étanchéité,
• Orientation des fenêtres, qui influence les apports solaires.
Exemple :
Des fenêtres en simple vitrage ont un pouvoir isolant jusqu’à cinq fois inférieur à un double vitrage performant.
Solutions possibles :
• Remplacement par du double ou triple vitrage,
• Installation de volets isolants,
• Ajout de joints d’étanchéité pour limiter les courants d’air.
Conclusion : Une enveloppe thermique optimisée, un investissement rentable
L’évaluation et l’amélioration de l’enveloppe du bâtiment sont des étapes essentielles pour garantir une rénovation énergétique efficace.
Les priorités à retenir :
✔ Isoler la toiture et les combles pour éviter les plus grosses pertes,
✔ Renforcer l’isolation des murs,
✔ Améliorer les fenêtres et les portes pour limiter les fuites d’air.
Chez Ecoloclast, agréé Mon Accompagnateur Rénov’ (MAR), nous vous accompagnons de l’audit énergétique à la mise en place des solutions adaptées.
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